Vous jouez un rôle essentiel pour prévenir mais aussi pour réagir face à la survenance de tels agissements au titre de votre mission de protection du public, lorsque les conditions de sécurité physique et morale des pratiquants, en particulier des plus jeunes, ne sont pas assurées.

Vous jouez également un rôle-clé pour favoriser une prise de conscience sur ce sujet sensible. Un défi qui ne pourra être relevé que grâce au développement d’une culture partagée de la vigilance, de l’écoute et de la mobilisation.

S’interroger, c’est déjà agir. Alerter, c’est ensuite réagir.

Comment repérer et accompagner les victimes ? Comment traiter les situations ? Retrouvez les fiches du Ministère des Sports pour vous accompagner dans la prise en charge des victimes.

Sensibiliser le grand public et les pratiquants en affichant le flyer et l'affiche dans vos clubs :

Les questions soulevées par le périmètre et les conséquences juridiques des incivilités, violences et discriminations dans le champ du sport sont  nombreuses. Le guide "la prévention et la lutte contre les incivilités, les violences et les discriminations dans le sport" vous apporte toutes les réponses appropriées.

Outils utiles pour aller plus loin

Qu'est-ce qui doit attirer mon attention?

• Signes physiques chez le mineur (Lésions, plaie, brulures - Répétitions de fractures ou accident - Manque d'hygiène - Absences répétées)
• Troubles du comportement chez le mineur : changement brutal de comportement, troublesalimentaires, comportements régressifs, difficultés scolaires, mise en danger, troubles relationnels...
• Signes dans l'entourage de l'enfant (famille - institution) : Absence de contact avec l'etablissement et de suivi, Sanctions disproportionnées, comportement agressif d'un ou des parents

Face à des révélations, comment recueillir la parole de l'enfant? 

Ecouter et croire l’enfant

• Être compréhensif et rassurant
• Le laisser parler et éviter de lui poser des questions
• Dire à l’enfant que les violences subies sont interdites, que ce n’est pas de sa faute et qu’il n’a pas avoir honte
• Transcrire mot pour mot les paroles de l’enfant en écrivant : L’enfant m’a dit que “ .... “ (ouvrez les guillemets)

Ce qu’il ne faut pas faire ni dire :

• Ne pas dire à l’enfant qu’on l’écoutera plus tard
• Ne pas faire répéter l’enfant “car redire c’est revivre”
• Ne pas minimiser les faits révélés
• Ne pas poser de questions, laisser l’enfant parler, s’en tenir à la parole recueillie (le travail de questionnement et d’enquête revient aux policiers ou aux gendarmes)

En cas de suspicion et/ou de révélation que faire? 

Alerter les autorités compétentes :

• En cas de danger grave ou avéré, contacter directement la police ou la gendarmerie (17) et effectuer un signalement au procureur de la République, par écrit ou par téléphone.
• En cas de danger suspecté, confrontés ou préoccupés par une situation d'enfant en danger ou en risque de l'être, appeler le 119 ou transmettre l’information préoccupante à la CRIP (Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes) de votre département.

S’abstenir de signaler des violences, des privations, des mauvais traitements commis sur un mineur s’expose à des sanctions. Il est important de rappeler les articles 434-1 et 434-3 du code pénal instituent une obligation de signalement, dont le non-respect est puni d’une peine d’emprisonnement et d’une peine d’amende.

Outils utiles pour aller plus loin

La boite a outils

Retrouvez tous les outils de sensibilisation et de communication mis à votre disposition par le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques.